Souvent les parents sont les premiers à se rendre compte que leur enfant ne se développe pas comme les autres. Il ne babille pas, ne manipule pas ou n’accroche pas le regard, il s’intéresse peu aux objets ou à l’entourage.
Que faire ? Vers qui se tourner ? Comment savoir s’il faut temporiser ou s’inquiéter?
De leur côté, les professionnels, en contact direct avec les familles, peuvent se trouver désemparés ou démunis face à des enfants qui semblent en décalage et tardent à acquérir certaines capacités. Doivent-ils en parler aux parents ? Quels conseils leur donner ? Vers qui les orienter?
La campagne « Handicap, Agir Tôt », répond à une nécessité fondamentale : donner des clés pour repérer au plus tôt les troubles d’un enfant et mettre en place des soins précoces qui donneront à ce bébé-là, les meilleures chances.
Des professionnels suffisamment formés à l’action précoce pourront mieux écouter les parents, les orienter, et les soutenir, en particulier, pendant la période d’incertitude du diagnostic.
Des parents informés et reconnus dans la connaissance de leur enfant seront plus aptes à comprendre les enjeux d’une aide précoce et à saisir les ressources disponibles pour agir au plus tôt.
Il est également essentiel qu’ils acquièrent une confiance suffisante en leur propre capacité à s’occuper d’un enfant différent, sans se focaliser uniquement sur ses difficultés. Les professionnels à leur écoute sauront répondre à cette nécessité.
L’entourage familial et professionnel sensibilisé pourra devenir un point d’appui pour les parents qui se sentiront moins isolés dans la prise en compte des troubles et les possibilités d’aide.
Quel que soit le diagnostic, quel que soit le pronostic chaque enfant a des capacités à mettre en valeur. Penser que « tout va s’arranger avec le temps », c’est perdre un temps précieux et risquer de compromettre l’avenir de cet enfant.
Il y a toujours quelque chose à faire pour un tout petit et ses parents !
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